lundi 15 novembre 2010

HOMMAGE À MON FRÈRE ÉDOUARD.

DANS CE BLOG MES CRÉATIONS SONT UN HOMMAGE À MON FRÈRE EDOUARD POUR SON APPORT ARTISTIQUE ET SCIENTIFIQUE DANS LE MONDE DE LA CÉRAMIQUE. C'EST UN CRÉATEUR, UN CHERCHEUR EN MÉDECINE DU TRAVAIL.

samedi 26 juin 2010

Text for LE SOLEIL, a newspaper of Quebec City.

Édouard

Pottery being one of the oldest forms of art, it is
rather difficult to be original in the design
of shapes; which leads Edouard Bastarache
to spend more time to the balance of the form
by glazing. It is the play of the
form and the color which gives an
aesthetically valid product.

All of the exhibited ceramic pieces are primarily
decorative. He has horror to make utilitarian
wares because he does not like to repeat himself.
This way (repetitive) of working in ceramics is
synonymous with the craft industry, for him
although he is not against this discipline
by itself. He said: if I were a painter,
I would not make portraits since photography
is here; also, I do not make utilitarian wares since
one manufactures them in series in well organized
workshops.

Edouard Bastarache has difficulty
speaking about his technique of working since
it varies from piece to piece; as for the shape
of his pots, one can find a common denominator:
the neck.

He gives a very great importance to the way of
applying his glazes: it is by the glaze that the
balance of a pot is underlined, for this reason
he especially uses those whose color is closer
to the clay. He determines the color
by the thickness of the glazes and since he can
obtain four or five colors from the same glaze,
he uses only three glazes.

My way of expressing myself in pottery is to
experiment a glaze thoroughly;
it is necessary to
allow it to marry the shape of the pot
and consequently to make use of the movement
of the wheel.

Text for LE SOLEIL, a newspaper of Quebec City
(Canada) Author, Christiane Brunelle. March 27, 1972.

TEXTE POUR LE JOURNAL LE SOLEIL DE QUÉBEC (Canada).

EDOUARD BASTARACHE

La poterie étant une des
formes d’art les plus anciennes,
il est assez difficile d’être original
dans la conception des formes; c’est ce
qui amène Edouard Bastarache à s’attarder
d’avantage à l’équilibre de la forme par
l’émaillage : C’est le jeu de la forme et
de la couleur qui donne un produit esthé-
tiquement valable.

Toutes les pièces de céramique exposées
sont essentiellement décoratives. Il a
horreur de faire des pièces utilitaires
parce qu’il n’aime pas se répéter. Cette
façon de travailler la céramique est synonyme
d’artisanat, pour lui bien qu’il ne soit pas
contre cette discipline en soi. Il disait :
si j’étais peintre, je ne ferais pas de portrait
puisque la photographie existe; aussi, je ne fais
pas de pièces utilitaires puisqu’on les fabrique
en série dans des ateliers bien organisés.

Edouard Bastarache arrive avec difficulté à
parler de sa technique de travail puisqu’elle
varie d’une pièce à l’autre ; quant à la forme
de ses pièces, on peut leur trouver un point
en commun : le goulot.

Il attache une très grande importance à la
façon d’appliquer ses glaçures : C’est par la
glaçure qu’on souligne l’équilibre d’une pièce,
c’est pour cette raison que j’emploie surtout
celle dont la couleur se rapproche le plus de
celle de la terre.Je détermine la couleur par
l’épaisseur de la glaçure et comme le peux obtenir
quatre ou cinq couleurs avec une même glaçure,
j’en utilise seulement trois.

Ma façon de m’exprimer en poterie c’est d’expéri-
menter à fond une glaçure ; il faut lui laisser le
soin d’épouser la forme de la pièce et par conséquent
se servir du mouvement du tour pour la décorer.

TEXTE POUR LE JOURNAL LE SOLEIL DE QUÉBEC (Canada)
Auteure Christiane Brunelle. 27 mars 1972.